Le Choix de lâEcole ou lâart de dĂ©zinguer la formation des enseignants et de privatiser, sous couvert dâun discours gĂ©nĂ©reux et bienveillant, le recrutement.
Merci donc le Choix de lâEcole de contribuer avec un brin de condescendance « Marie SolĂšne de La Bardonnie, allons donc Ă©duquer ces jeunes collĂ©giens de banlieue grĂące Ă notre Master en finances !! » et indiffĂ©rence Ă lâinstabilitĂ© des Ă©quipes en REP+, en sâoctroyant des postes occupĂ©s par des contractuels (ou des titulaires) expĂ©rimentĂ©s, pour « placer » ses jeunes recrues inexpĂ©rimentĂ©es pour deux ans seulement. Etes- vous vraiment certains de servir la cause que vous prĂ©tendez dĂ©fendre avec ces mĂ©thodes ?
Outre lâopacitĂ© de lâaffectation de vos profs, quâen est-il des financements (Qui paie ? Qui finance ? Au dĂ©triment de qui surtout ? Sans aucun doute, du service public et de ses usagers, Ă savoir nos Ă©lĂšves. Parce que souvent pour eux, faut-il le rappeler, le service public, câest leur seul patrimoineâŠLa vision nĂ©olibĂ©rale de lâĂ©ducation et de lâenseignement que porte intrinsĂšquement le Choix de lâĂ©cole est Ă vomir⊠Quelques- unes de vos recrues signeront peut ĂȘtre pour lâĂ©ducation nationale (et Ă la limite, tant mieux, parce que quitte Ă tout flinguer autant quâil y ait au moins une petite plus-value) , mais combien sont en rĂ©alitĂ© lĂ seulement pour ajouter une belle ligne Ă leur CV ? Ca fait toujours mieux de dire qu'on est allĂ© mettre les mains dans le cambouis, nâest-ce pas ? Vous ne servez pas le mĂ©tier dâenseignant, vous le dĂ©valuez en faisant croire que nâimporte qui, issu de nâimporte quelle formation peut le faireâŠ